Cédric Soubeyras
Giuseppe Luongo l’a annoncé à l’occasion du Supermotocross début octobre. En 2017, les lignes de départ des Grands-Prix évolueront. Finie cette zone naturelle derrière la grille que les pilotes jardinent avec métier et attention pour se préparer une trace propice au holeshot. Désormais, les lignes de départ du championnat du Monde seront recouvertes d’un grillage métallique afin de permettre une plus grande équité entre pilotes. Un changement qui amène son lot de bouleversements et, évidemment, suscite adhésion ou rejet. Ce sont ces sentiments que nous allons tenter de cerner en appelant pendant un mois des pilotes de niveaux différents. Cette semaine, c’est Cédric Soubeyras, tout frais champion de France de Supercross, qui nous répond après une demie saison (celle des SX indoor) de départs “grillagés”. Un avis encore une fois intéressant.
“L’arrivée des grilles de départ, je suis pour à 100 %. On perdra moins de temps à préparer notre trace. La zone sera uniforme, identique pendant toute une soirée, c’est parfait. En plus sur certains SX, il arrivait que nous n’avions pas le droit d’aller sur la ligne de départ façonner notre position et c’était compliqué de partir serein. Fini ce stress. Evidemment, le chrono de l’après-midi sera moins important, mais bon, la configuration du premier virage rendra toujours la position sur la grille plus ou moins avantageuse.
Au niveau du grip, on ne peut pas dire que j’ai été surpris par l’adhérence. Ça accroche fort, mais comme sur un départ sur une terre meuble. En tout cas, avec Pierre Lozzi, on a bossé de suite dessus pour ne pas être pris au dépourvu lors des premiers départs du SX Tour. On est allés s’acheter une grille identique à celle du championnat de France afin de travailler sur notre technique et sur la moto. On a changé quelques trucs, comme la position de la poignée d’accélérateur afin d’avoir moins de rotation à faire avec le poignet. On a aussi modifié la position de nos corps pour être encore plus sur l’avant. Et ajusté le montage du bloque-fourche pour comprimer encore plus la fourche afin d’obtenir une assiette plus plongeante. Pleins de petits détails qui mis bout à bout m’ont permis de partir mieux que sur la terre ! D’ailleurs, c’est mon avis sur la question, je suis certain que les pilotes de vitesse, par leurs feelings des départs sur bitume, partiraient mieux que nous autres, les crossmen, qui devons toujours gérer la glisse de la roue arrière.
En tout cas, les assistances au départ n’apportent pas, sur les machines d’origine, une grande aide : elles n’agissent que sur le patinage. Or, là, il n’y en a pas ! Ou presque pas.
Franchement, je ne pensais pas qu’un tel changement allait arriver si rapidement. Il n’y a qu’à Lyon que le départ est resté classique parce que le tracé de la piste l’empruntait à chaque tour. A priori, ce n’est pas plus de travail qu’un départ traditionnel qu’il faut continuellement entretenir. Là, une clef de 8 pour resserrer les boulons qui maintiennent la grille en place, un contrôle après chaque départ et c’est tout. C’est pour cela que je pense que cela va se généraliser rapidement en France. La grille va voyager avec les organisateurs.
En plus, il faut le dire, cette nouvelle grille va calmer les esprits lors de départs. Finies les embrouilles entre pilotes qui se sont chipés leurs places… Forcément, tu ne pouvais que choper les boules quand le copain te prenait la place que tu avais préparée pendant un quart d’heure. Allez, je conclus, je suis complètement pour les départs grillagés !”
Cédric Soubeyras
Giuseppe Luongo l’a annoncé à l’occasion du Supermotocross début octobre. En 2017, les lignes de départ des Grands-Prix évolueront. Finie cette zone naturelle derrière la grille que les pilotes jardinent avec métier et attention pour se préparer une trace propice au holeshot. Désormais, les lignes de départ du championnat du Monde seront recouvertes d’un grillage métallique afin de permettre une plus grande équité entre pilotes. Un changement qui amène son lot de bouleversements et, évidemment, suscite adhésion ou rejet. Ce sont ces sentiments que nous allons tenter de cerner en appelant pendant un mois des pilotes de niveaux différents. Cette semaine, c’est Cédric Soubeyras, tout frais champion de France de Supercross, qui nous répond après une demie saison (celle des SX indoor) de départs “grillagés”. Un avis encore une fois intéressant.
“L’arrivée des grilles de départ, je suis pour à 100 %. On perdra moins de temps à préparer notre trace. La zone sera uniforme, identique pendant toute une soirée, c’est parfait. En plus sur certains SX, il arrivait que nous n’avions pas le droit d’aller sur la ligne de départ façonner notre position et c’était compliqué de partir serein. Fini ce stress. Evidemment, le chrono de l’après-midi sera moins important, mais bon, la configuration du premier virage rendra toujours la position sur la grille plus ou moins avantageuse.
Au niveau du grip, on ne peut pas dire que j’ai été surpris par l’adhérence. Ça accroche fort, mais comme sur un départ sur une terre meuble. En tout cas, avec Pierre Lozzi, on a bossé de suite dessus pour ne pas être pris au dépourvu lors des premiers départs du SX Tour. On est allés s’acheter une grille identique à celle du championnat de France afin de travailler sur notre technique et sur la moto. On a changé quelques trucs, comme la position de la poignée d’accélérateur afin d’avoir moins de rotation à faire avec le poignet. On a aussi modifié la position de nos corps pour être encore plus sur l’avant. Et ajusté le montage du bloque-fourche pour comprimer encore plus la fourche afin d’obtenir une assiette plus plongeante. Pleins de petits détails qui mis bout à bout m’ont permis de partir mieux que sur la terre ! D’ailleurs, c’est mon avis sur la question, je suis certain que les pilotes de vitesse, par leurs feelings des départs sur bitume, partiraient mieux que nous autres, les crossmen, qui devons toujours gérer la glisse de la roue arrière.
En tout cas, les assistances au départ n’apportent pas, sur les machines d’origine, une grande aide : elles n’agissent que sur le patinage. Or, là, il n’y en a pas ! Ou presque pas.
Franchement, je ne pensais pas qu’un tel changement allait arriver si rapidement. Il n’y a qu’à Lyon que le départ est resté classique parce que le tracé de la piste l’empruntait à chaque tour. A priori, ce n’est pas plus de travail qu’un départ traditionnel qu’il faut continuellement entretenir. Là, une clef de 8 pour resserrer les boulons qui maintiennent la grille en place, un contrôle après chaque départ et c’est tout. C’est pour cela que je pense que cela va se généraliser rapidement en France. La grille va voyager avec les organisateurs.
En plus, il faut le dire, cette nouvelle grille va calmer les esprits lors de départs. Finies les embrouilles entre pilotes qui se sont chipés leurs places… Forcément, tu ne pouvais que choper les boules quand le copain te prenait la place que tu avais préparée pendant un quart d’heure. Allez, je conclus, je suis complètement pour les départs grillagés !”
Cédric Soubeyras
Giuseppe Luongo l’a annoncé à l’occasion du Supermotocross début octobre. En 2017, les lignes de départ des Grands-Prix évolueront. Finie cette zone naturelle derrière la grille que les pilotes jardinent avec métier et attention pour se préparer une trace propice au holeshot. Désormais, les lignes de départ du championnat du Monde seront recouvertes d’un grillage métallique afin de permettre une plus grande équité entre pilotes. Un changement qui amène son lot de bouleversements et, évidemment, suscite adhésion ou rejet. Ce sont ces sentiments que nous allons tenter de cerner en appelant pendant un mois des pilotes de niveaux différents. Cette semaine, c’est Cédric Soubeyras, tout frais champion de France de Supercross, qui nous répond après une demie saison (celle des SX indoor) de départs “grillagés”. Un avis encore une fois intéressant.
“L’arrivée des grilles de départ, je suis pour à 100 %. On perdra moins de temps à préparer notre trace. La zone sera uniforme, identique pendant toute une soirée, c’est parfait. En plus sur certains SX, il arrivait que nous n’avions pas le droit d’aller sur la ligne de départ façonner notre position et c’était compliqué de partir serein. Fini ce stress. Evidemment, le chrono de l’après-midi sera moins important, mais bon, la configuration du premier virage rendra toujours la position sur la grille plus ou moins avantageuse.
Au niveau du grip, on ne peut pas dire que j’ai été surpris par l’adhérence. Ça accroche fort, mais comme sur un départ sur une terre meuble. En tout cas, avec Pierre Lozzi, on a bossé de suite dessus pour ne pas être pris au dépourvu lors des premiers départs du SX Tour. On est allés s’acheter une grille identique à celle du championnat de France afin de travailler sur notre technique et sur la moto. On a changé quelques trucs, comme la position de la poignée d’accélérateur afin d’avoir moins de rotation à faire avec le poignet. On a aussi modifié la position de nos corps pour être encore plus sur l’avant. Et ajusté le montage du bloque-fourche pour comprimer encore plus la fourche afin d’obtenir une assiette plus plongeante. Pleins de petits détails qui mis bout à bout m’ont permis de partir mieux que sur la terre ! D’ailleurs, c’est mon avis sur la question, je suis certain que les pilotes de vitesse, par leurs feelings des départs sur bitume, partiraient mieux que nous autres, les crossmen, qui devons toujours gérer la glisse de la roue arrière.
En tout cas, les assistances au départ n’apportent pas, sur les machines d’origine, une grande aide : elles n’agissent que sur le patinage. Or, là, il n’y en a pas ! Ou presque pas.
Franchement, je ne pensais pas qu’un tel changement allait arriver si rapidement. Il n’y a qu’à Lyon que le départ est resté classique parce que le tracé de la piste l’empruntait à chaque tour. A priori, ce n’est pas plus de travail qu’un départ traditionnel qu’il faut continuellement entretenir. Là, une clef de 8 pour resserrer les boulons qui maintiennent la grille en place, un contrôle après chaque départ et c’est tout. C’est pour cela que je pense que cela va se généraliser rapidement en France. La grille va voyager avec les organisateurs.
En plus, il faut le dire, cette nouvelle grille va calmer les esprits lors de départs. Finies les embrouilles entre pilotes qui se sont chipés leurs places… Forcément, tu ne pouvais que choper les boules quand le copain te prenait la place que tu avais préparée pendant un quart d’heure. Allez, je conclus, je suis complètement pour les départs grillagés !”
Cédric Soubeyras
Giuseppe Luongo l’a annoncé à l’occasion du Supermotocross début octobre. En 2017, les lignes de départ des Grands-Prix évolueront. Finie cette zone naturelle derrière la grille que les pilotes jardinent avec métier et attention pour se préparer une trace propice au holeshot. Désormais, les lignes de départ du championnat du Monde seront recouvertes d’un grillage métallique afin de permettre une plus grande équité entre pilotes. Un changement qui amène son lot de bouleversements et, évidemment, suscite adhésion ou rejet. Ce sont ces sentiments que nous allons tenter de cerner en appelant pendant un mois des pilotes de niveaux différents. Cette semaine, c’est Cédric Soubeyras, tout frais champion de France de Supercross, qui nous répond après une demie saison (celle des SX indoor) de départs “grillagés”. Un avis encore une fois intéressant.
“L’arrivée des grilles de départ, je suis pour à 100 %. On perdra moins de temps à préparer notre trace. La zone sera uniforme, identique pendant toute une soirée, c’est parfait. En plus sur certains SX, il arrivait que nous n’avions pas le droit d’aller sur la ligne de départ façonner notre position et c’était compliqué de partir serein. Fini ce stress. Evidemment, le chrono de l’après-midi sera moins important, mais bon, la configuration du premier virage rendra toujours la position sur la grille plus ou moins avantageuse.
Au niveau du grip, on ne peut pas dire que j’ai été surpris par l’adhérence. Ça accroche fort, mais comme sur un départ sur une terre meuble. En tout cas, avec Pierre Lozzi, on a bossé de suite dessus pour ne pas être pris au dépourvu lors des premiers départs du SX Tour. On est allés s’acheter une grille identique à celle du championnat de France afin de travailler sur notre technique et sur la moto. On a changé quelques trucs, comme la position de la poignée d’accélérateur afin d’avoir moins de rotation à faire avec le poignet. On a aussi modifié la position de nos corps pour être encore plus sur l’avant. Et ajusté le montage du bloque-fourche pour comprimer encore plus la fourche afin d’obtenir une assiette plus plongeante. Pleins de petits détails qui mis bout à bout m’ont permis de partir mieux que sur la terre ! D’ailleurs, c’est mon avis sur la question, je suis certain que les pilotes de vitesse, par leurs feelings des départs sur bitume, partiraient mieux que nous autres, les crossmen, qui devons toujours gérer la glisse de la roue arrière.
En tout cas, les assistances au départ n’apportent pas, sur les machines d’origine, une grande aide : elles n’agissent que sur le patinage. Or, là, il n’y en a pas ! Ou presque pas.
Franchement, je ne pensais pas qu’un tel changement allait arriver si rapidement. Il n’y a qu’à Lyon que le départ est resté classique parce que le tracé de la piste l’empruntait à chaque tour. A priori, ce n’est pas plus de travail qu’un départ traditionnel qu’il faut continuellement entretenir. Là, une clef de 8 pour resserrer les boulons qui maintiennent la grille en place, un contrôle après chaque départ et c’est tout. C’est pour cela que je pense que cela va se généraliser rapidement en France. La grille va voyager avec les organisateurs.
En plus, il faut le dire, cette nouvelle grille va calmer les esprits lors de départs. Finies les embrouilles entre pilotes qui se sont chipés leurs places… Forcément, tu ne pouvais que choper les boules quand le copain te prenait la place que tu avais préparée pendant un quart d’heure. Allez, je conclus, je suis complètement pour les départs grillagés !”