Le WSX 2024 n’est pas encore sur les rails, loin de là. Après les nombreuses péripéties et annulation de l’année dernière, dont celle de l’épreuve de Lyon, Adam Bailey, le boss de SX Global, le promoteur du championnat, avait fait le dos rond. Après une épreuve d’Abou Dabi pas au niveau des standards attendus, puis une finale en Australie de bonne tenue, les teams et pilotes pouvaient légitimement espérer du mieux pour cette saison de WSX 2024 avec l’arrivée dans le système de deux gros investisseurs, Kyril Louis-Dreyfuss et Juan Sartori.
Adam Bailey, engagé jusqu’au cou, avait alors dévoilé un semblant de plan : programmer les courses à l’automne, sans concurrence de date avec les play-offs du nouveau championnat SMX US, ceci afin de récupérer le maximum de pilotes US. Autre annonce qui avait fuité, la disparition de la catégorie 250, qui était actée. Le contrat des teams, très avantageux jusque là, devait être revu largement à la baisse, ce qui a évidemment provoqué leur mécontentement. De nouvelles propositions devaient être faites la semaine dernière à ce niveau, de nombreux teams souhaitant finalement revendre leur “licence” qui leur donne le droit de participer. Mais à quoi, quand la coquille est vite, et la source (de dollars) tarie ?
Ce matin, les choses ont encore un peu évolué, et on doute que ce soit dans le bon sens. En effet, il semblerait qu’Adam Bailey, le directeur général, ait quitté le navire. Or, c’était le seul personnage qui s’y connaissait en SX dans l’aventure, et celui qui tentait tant bien que mal de maintenir le bateau à flot. A-t-il été remercié, a-t-il réussi à vendre ses parts, est-il parti de lui-même suite à des divergences de point de vue ? Pas simple à dire pour le moment. Toujours est-il que les réseaux sociaux du WSX n’existent plus, avec à la place ceux du S-X Open Supercross, soit le championnat d’Australie de SX, organisé par… Adam Bailey. Le WSX 2024 est-il déjà condamné ? On attend des news, mais force est de reconnaitre que ça ne sent pas très bon pour les pilotes et les teams engagés. A suivre.
Par Rich’.